Karak-Kadrin

De Warhammer - Age of Sigmar - Lexicanum
Portes de Karak-Kadrin
Bien que la plupart des Tueurs Nains voyagent de par le Monde pour trouver la mort, il existe un endroit où ils se rassemblent en masse. Cet endroit est Karak Kadrin, le Fort des Tueurs.

Description

Située au sud de la Passe Pic, Karak Kadrin ("Citadelle de la Passe") est la plus grande citadelle septentrionale après Karaz-a-Karak. À la grande époque, la passe reliait les citadelles Occidentales aux mines et colonies situées à l'est des Montagnes du Bord du Monde. Depuis la chute de l'orient, les nains n'empruntent plus cette voie qui est devenue une des principales routes des orques et des gobelins venus des Terres Sombres. Karak Kadrin, que les nains ont surnommé "la Citadelle des Tueurs", protège la passe contre les envahisseurs peau verte.

Les Rois Tueurs

Le roi Ungrim Poing de Fer du clan Angrulok, un descendant direct du roi Baragor, est le dernier d'une longue lignée de rois tueurs de Karak Kadrin. Baragor a prêté le serment des tueurs il y a plusieurs siècles, mais les devoirs de la royauté l'ont empêché d'acheter sa rédemption par une mort héroïque. Cette charge a été transmise à ses descendants. Par respect, le peuple a préféré oublier la nature de la honte de Baragor, mais chaque roi tueur a transmis le secret à son successeur. Il en sera ainsi jusqu'à ce que l'un d'eux puisse expier la faute.

Baragor a consacré un grand oratoire au dieu tueur Grimnir et accueille volontiers tous les tueurs dans son royaume. Ils viennent d'un peu partout et, à ce jour, Karak Kadrin abrite la plus grande population de tueurs de tout Karaz Ankor. L'oratoire des tueurs, proche d'une porte latérale de Karak Kadrin, forme le cœur d'une citadelle dans la citadelle : Kliaz Drengi, le quartier des lueurs. Les tueurs restent entre eux et évitent tout contact avec les autres nains. Un autre oratoire dédié à Grimnir est accessible à tous les nains, dans une galerie souterraine sous l'enclave des tueurs.

La Citadelle

Malgré des sièges répétés, Karak Kadrin n'a jamais succombé. De nombreuses attaques ennemies se sont brisées sur ses murs. Karak Kadrin bénéficie de la proximité de Kislev et de la province orientale d'Ostermark. Les humains contrôlent ces terres depuis l'époque de Sigmar et protègent le flanc occidental du royaume nain contre les invasions des peaux-vertes.

Karak Kadrin tire de grands avantages de cette proximité des terres humaines. La citadelle entretient un commerce lucratif avec l'Empire et Kislev, et l'entraide militaire contre leurs ennemis communs, orques, gobelins, skavens et autres hommes-bêtes, fonctionne parfaitement. Elle constitue une étape naturelle sur la route de l'Empire aussi bien pour les expatriés nains qui rentrent à Karaz Ankor que pour les aventuriers en quête de citadelles ou de mines oubliées. Les étrangers sont mieux reçus à Karak Kadrin que dans n'importe quelle autre citadelle et une nuée de marchands sont prêts à satisfaire leur moindre besoin en matériel, s'ils ont les fonds adéquats.

À l'instar des autres citadelles, Karak Kadrin n'est plus aussi peuplée quelle l'était en plein âge d'or mais sa garnison et ses gros effectifs de tueurs lui ont permis de repousser toutes les attaques, y compris celles qui furent perpétrées en l'absence de roi Ungrim et de son armée. Les voyageurs sont généralement logés dans les bâtiments de surface, mais les visiteurs nains ou ceux qui bénéficient du statut d'Amis des Nains sont parfois installés en sous-sol. Les murs de Karak Kadrin, armés de canons fondus à Karaz-a-Karak et de balistes et catapultes de fabrication locale, sont capables de résister à tous les assauts.

Le roi Ungrim honore son serment de tueur et son serment de royauté en livrant une guerre quasi continue aux nombreux ennemis des nains. Il est considéré comme le plus grand général vivant de Karaz Ankor. Au cours de la récente bataille de la Ravine de la Jambe Cassée près de Karaz-a-Karak, le roi Ungrim et son armée ont annihilé une armée de peaux-vertes et capturé le redouté seigneur de guerre orque Gnashrak. Les campagnes du roi Ungrim le gardent éloigné de Karak Kadrin la majorité de l'année, et c'est la reine Alrika qui gère la citadelle en son absence, avec le soutien total des clans.

Moins spectaculaires que ceux de Karaz-a-Karak. les niveaux inférieurs sont tout de même impressionnants. Les salles d'audience du roi et le grand hall qui accueille deux fois par an les assemblées populaires sont indéniablement des chef-d'œuvre du travail de la pierre. Au sud-est des niveaux inférieurs, une porte massive et lourdement gardée ferme la Voie Souterraine. Entre Karak Kadrin et Zhufbar, puis Karaz-a-Karak, la Voie Souterraine est bien souvent endommagée ou hantée par de dangereuses créatures. De fantastiques crevasses et effondrements interdisent complètement la direction nord vers Karak Ungor, dans la montagne de l'Œil Rouge des envahisseurs peaux-vertes. Ces obstacles protègent Karak Kadrin d'une attaque par le bas, mais ses habitants travaillent cependant à dégager la Voie pour reprendre un jour Karak Ungor. Des groupes de tueurs s'aventurent régulièrement vers le nord et les clans réfugiés de Karak Ungor appuient de leur fortune et de labeur ce projet de restauration.

Bien souvent attaquée en surface, Karak Kadrin n'a jamais subit la moindre invasion souterraine. Les patrouilles régulières de la garnison et les nombreuses équipes de tueurs ne laissent guère de chance de succès à semblable opération. Les mines recèlent la plupart des minerais et gemmes qui ont fait la réputation de Zhufbar et Karak Varn (à l'exception du gromril) et l'abondance des filons fait de Karak Kadrin une des plus riches citadelles naines.


Source

Warhammer JDR Nains, pierres et aciers