Shallya
Le Vieux Monde est un univers très rude pour ceux qui y vivent. La maladie, les blessures et une malchance persistante peuvent pousser un homme ou une femme au bord du découragement et les priver de tout espoir. Ceux qui en sont arrivés là se tournent vers Shallya, la Blanche Colombe de la Compassion, dont les larmes portent la promesse de la miséricorde et du réconfort. À tous ceux qui sont emprisonnés ou cloués au lit par la maladie, à ceux qui sont condamnés à mort ou qui meurent dans leur lit ou sur un champ de bataille, Shallya, ses prêtresses et ses prêtres (car il y a également quelques hommes pour servir son ordre) apportent la paix, le pardon et l'assurance d'une vie meilleure dans l'autre monde.
Le culte est représenté dans tout le Vieux Monde et ses temples se doublent d'hôpitaux pour ceux qui sont trop pauvres pour pouvoir faire venir un médecin à domicile. Dans l'Empire, toutes les cités et les principales villes ont leur temple de Shallya, avec ses murs blanchis à la chaux, tandis que dans les petites villes et les villages, les temples et les oratoires dédiés aux autres dieux abritent souvent une petite chapelle dédiée à la Blanche Dame.
Cultes mineurs
II existe plusieurs cultes mineurs liés à Shallya, dans l'Empire comme ailleurs. Dans le Pays Perdu et dans l'ouest de l'Empire, la secte de Shallya la Purificatrice enseigne que même les Mutants peuvent s'amender et, peut-être, guérir. Dans la vallée du Reik, on murmure qu'il existerait un village secret habité par des Mutants qui vénèrent Shallya, quelque part dans l'arrière-pays de Marienburg. Les Répurgateurs seraient enchantés de découvrir la vérité sur ce sujet.
Les pauvres Kislevites qui habitent les taudis de Talabheim l'appellent Salyak la Charitable. Son culte anime des soupes populaires qui fournissent de la nourriture à ceux qui, sans elle, seraient affamés et iraient parfois jusqu'à se laisser mourir. Quand ils condescendent même à y penser, les membres de la haute société de Talabheim regardent le culte de Salyak de très haut, en se demandant comment on peut gaspiller de l'argent et à perdre son temps à s'occuper de paysans qui ne sont que des sacs à vin et des paresseux.
Source
- Warhammer JDR supplément "Les Héritiers de Sigmar"