Tzarine Katarina

De Warhammer - Age of Sigmar - Lexicanum

Depuis la splendeur glaciale de Kislev, la Reine de Glace Katarina règne sur ses terres avec une froide majesté. Fille du charismatique Tzar Boris, elle accéda au trône en 2 517 suite à la mort de son père alors qu’il menait une armée au nord du Lynsk, dans le Pays des Trolls. Elle est la dernière d’une longue lignée de Tzarines descendantes des Reines-Khan des Gospodars, la puissante tribu qui émigra vers l’ouest il y a de cela des siècles pour devenir finalement le peuple dominant de Kislev.

La Tzarine est une puissante sorcière tirant ses énergies des terres mêmes de Kislev, la toundra glacée donnant à Katarina le pouvoir de modeler les éléments sous une forme de magie connue sous le nom de Magie des Glaces. Certains murmurent qu’elle serait la réincarnation de la toute première Reine-Khan, Miska, tant sa maîtrise des arcanes est grande. Depuis son ascension au trône, une aile de près d’un kilomètre a été construite au palais Bokha à Kislev, faite entièrement de glace. Cette merveille n’a pu être créée que par un magicien de glace extrêmement puissant, et c’est là que la Tzarine réside le plus clair de son temps, donnant des audiences dans une chambre immense recouverte de givre magique. Beaucoup pensent qu’il s’agit juste d’excentricité, alors que d’autres prétendent qu’il s’agit plutôt de montrer aux ambassadeurs et à ses ennemis l’étendue de son pouvoir.


Là où le Tzar Bokha préférait mener ses troupes directement à la bataille et était renommé pour son courage et ses capacités de commandant, la Tzarine préfère le subterfuge et s’en remettre à ses agents et ses généraux, une attitude somme toute conforme à l’aspect de sa magie. Ce n’est qu’au cours des circonstances les plus graves que la Tzarine commande directement ses armées (connues sous le nom de Pulks). Elle va alors au combat sur le dos d’un destrier magnifique au souffle semblable au blizzard, dont les flancs brillent de givre et de glace cristalline. Il arrive aussi qu’elle soit montée sur un traîneau tiré par les mêmes animaux. Dans ces cas très rares, l’inspiration qu’elle insuffle à ses troupes est bien plus grande que ce que l’on pourrait croire venu d’un personnage si froid et énigmatique. Son pouvoir sur les éléments est une preuve indiscutable que le sang des Gospodars coule dans ses veines. Les Ungols la craignent et la respectent comme une des Sorcières-Guerrières de leurs anciens mythes.

Un temps arrive qui verra la Tzarine sur bien des champs de bataille. Les Kyazaks des Kurgans et d’autres tribus attaquent de plus en plus loin au sud, unis sous les bannières de leurs Zars et Hetzars. La férocité de leurs assauts a suscité l’arrivée de contingents de l’Empire et d’autres nations pour aider Kislev, comme des trains d’artillerie Nulnois, des mercenaires Tiléens, des piquiers du Wissenland, des arquebusiers d’Averland, des Hallebardiers du Nordland, des Ordres de Chevalerie et bien d’autres troupes venues de tous les pays.

Les écrits d’Anspracht de Nuln nomment cette époque l’Aube du Mal, un terme évocateur qui résume bien les carnages et les combats qui s’annoncent. Des hordes de maraudeurs se dirigent vers Kislev, détruisant tout sur leur passage. De nombreuses batailles ont déjà eu lieu et les Kurgans ont rasé beaucoup de villes et de stanitsas : Choika, Zhedevka et d’autres qui n’étaient répertoriées sur aucune carte. Les Pulks sont dispersés sur les terres, bien que des Boyards tentent de les rassembler pour résister à l’ennemi. Mais alors que de plus en plus de nordiques se massent, il devient évident que les effusions de sang sont loin d’être terminées.


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