Nurgle

De Warhammer - Age of Sigmar - Lexicanum

Le Seigneur de la Pestilence, le Grand Corrupteur, le Maître de la Peste, le Seigneur des Mouches

Description

Nurgle est le vil dieu de la maladie, de la décrépitude et de l'entropie. En tant que Seigneur de la Pestilence, il est l'inventeur des tourments, le père des épidémies et le pourvoyeur de corruption. Il adore répandre ses caresses infectieuses chez les mortels, engendrant de nouveaux fléaux qui sont autant de présents qu'il fait aux vivants. Malgré son apparence écoeurante, Nurgle est étonnamment robuste et plein d'une énergie impie. Ses disciples semblent disposer d'une force accrue, même si leur corps est ravagé par les plaies et les virus qui leur dévorent les chairs, mais également rempli de mucosités et de sang noirci-Il est célèbre pour son sens de l'humour pervers et sa jovialité, et il fait preuve d'une tendresse et d'un amour malsains à l'égard de ses adorateurs.


Nurgle s'efforce d'étendre sa présence dans le monde entier via la peste et la crasse, et son plus ardent désir est de voir le Vieux Monde transformé en une fosse pestilentielle de mort, de décrépitude et de maladie. Il perçoit de la beauté dans toutes les choses immondes, se délectant de l'éclat brillant d'une pustule palpitante et exultant devant la pâleur cireuse d'un mortel succombant à l'une de ses nombreuses contagions. Il considère qu'il est de son devoir de réveiller la beauté secrète qui dort en toute chose, dévoilant les splendeurs cachées de la dégénérescence. Pour le Seigneur des Mouches, la beauté peut être éveillée par ses caresses, et il cherche donc à embellir le monde de sa main bénie.


Nurgle est généralement représenté sous la forme d'un humanoïde à l'obésité grotesque, dont la peau verte, infestée de plaies et de lésions, est suppurante de pus. Son visage bouffi au regard sournois est souvent fendu d'un sourire ironique d'où dépasse une langue immensément longue terminée par un petit visage difforme. Deux grandes cornes jaunies, ébréchées et incrustées de sang séché et d'ignobles substances poussent sur sa tête. Nurgle adore son propre visage et ses démons sont souvent des versions miniatures de leur maître. Assis sur son trône, il caresse et mignote ses sbires, les submergeant de petits noms affectueux tout en écrasant des centaines d'entre eux, sous son poids ou d'un petit revers anodin de sa main suppurante. Son royaume est d'une hideur sans pareille: imaginez toutes les fosses d'aisance, tous les charniers du monde rassemblés en une seule masse grouillante. Ceux qui contemplent son palais hideux se sentent souillés à tout jamais et voient le monde comme la fosse d'immondices qu'il est en réalité.


Parmi les adorateurs de Nurgle, on trouve les malades, les nihilistes et les fous. Ses disciples viennent généralement des classes les plus pauvres, dont les membres vivent déjà dans la fange et le désespoir. Nurgle accueille les opprimés, les oubliés et ceux qui n'ont plus aucun but dans la vie, pensant leur donner un nouvel élan grâce aux bénédictions qu'il fait pleuvoir sur eux. Les humains sont de loin les plus nombreux parmi ses adorateurs, bien que les skavens, qui sont déjà malpropres et dégénérés, le considèrent comme un des leurs. Certains skavens vont même jusqu'à le vénérer exclusivement, rejetant alors leur propre dieu, le Rat Cornu. Ses disciples ressentent un étrange réconfort et un sens de la camaraderie immoral pour leurs compagnons lépreux ou victimes de la peste. Nurgle voit les individus sains comme des toiles vierges qui attendent qu'on les peigne.


Nurgle est considéré comme un dieu " d'amour par ses adorateurs, et il s'intéresse beaucoup à leurs activités et à leurs complots. Les disciples particulièrement bien vus reçoivent les pires maladies et épidémies, devenant souvent de difformes monstruosité infestées d'effroyables mutations. Nurgle répand la maladie par le subterfuge, susurrant à ses disciples de se mêler aux masses autant que possible. Il n'est pas opposé à la guerre et la voit comme un excellent moyen de propager de nouvelles maladies par l'intermédiaire des terribles blessures, des récoltes ruinées et de l'eau souillée. On dit qu'il murmure à l'oreille des agonisants sur le champ de bataille, leur offrant la vie éternelle - quoique sous une forme putréfiée - s'ils répondent à son appel.


Nurgle est particulièrement fier de bénir les guérisseurs et les médecins, les aidant à comprendre la véritable beauté de la peste. Il aime la beauté et est attiré avant tout par tout ce qui est plein de grâce. Il ne veut jamais détruire, mais plutôt améliorer, instruire et révéler les vraies merveilles de la maladie. Bien sûr, sa nature a tendance à pourrir et à provoquer la dégradation des objets de son affection, mais de telles conséquences sont acceptables puisque Nurgle voit la décrépitude comme une amélioration de la beauté ordinaire.


Symbole

Le principal symbole de Nurgle est composé de trois sphères agglomérées en forme de triangle, ressemblant selon les érudits à des pustules, des bubons ou autre symptôme de maladie.
Nurgle.jpg
Les élus de Nurgle découvrent souvent ce symbole sur leur peau putréfiée. Parmi ses autres symboles, on compte les mouches, les tentacules, les gueules ouvertes et les calices répugnants. Ses couleurs sacrées sont des jaunes, des verts et des bruns écoeurants. Ses adorateurs revêtent des haillons dégoûtants et incrustés de vomissures, ainsi que des vêtements dépenaillés à ses couleurs, parés de membres pourris, ou encore de morceaux de viande ou de crânes infectieux. Ils portent souvent des bannières souillées devant eux tandis qu'ils errent dans le Vieux Monde, cherchant à répandre sa bénédiction.


Les animaux consacrés à Nurgle sont les mouches, les asticots et les corneilles noires, bien que toutes les créatures qui se nourrissent des charognes ou répandent les épidémies aient sa faveur. Les animaux malades et qui sont sur leurs derniers jours sont souvent sacrifiés à Nurgle et abandonnés à pourrir dans les puits ou les entrepôts de nourriture des individus sains.


Règles

Les disciples de Nurgle sont soumis à peu de commandements en dehors de l'obligation de répandre la maladie et le désespoir dans le monde. Ses préceptes sont les suivants :

  • Chercher de nouvelles formes de corruption, car ce sont les bénédictions et les signes de la faveur de Grand-père Nurgle.
  • Enseigner au monde la générosité et l'amour de Nurgle. Ne pas être avare de ses dons et les partager dès qu'on le peut.
  • Chercher la beauté en toute chose et, quand on la trouve, s'en réjouir d'une grande allégresse.
  • Et quand on trouve la beauté, lui faire atteindre la perfection en partageant les bienfaits de Nurgle.
  • Plaindre ceux qui adorent le Seigneur du Changement, car ils ne connaissent pas le vrai sens de l'extase. Ne jamais manquer de leur transmettre les plus merveilleux des dons, pour partager avec eux l'essence de l'affliction.


Sources

  • Warhammer JDR - Le Tome de la Corruption