Altdorf

De Warhammer - Age of Sigmar - Lexicanum

Altdorf

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Communauté: Altdorf

Dirigeant: Empereur Karl Franz Ier

Population: 10 500 personnes (déjà plus de 2000 sous le règne du Roi des Unberogens Björn (père de Sigmar)

Richesse: Très riche

Ressources: Commerce, gouvernement

Remarques: Capitale impériale, Grand Temple de Sigmar. Appelée Reikdorf sous le règne du Roi des Unberogens Björn

Description

Capitale de l'Empire, Altdorf est de loin sa plus grande ville. Maison de l'Empereur pour ses rôle double de souverain de l'Empire et de Comte Électeur du Reikland, Altdorf est l'une des villes les plus importantes du Vieux Monde.

Les diplomates y viennent de toutes les régions connues pour y mener des négociations, tandis que les nobles et les roturiers fortunés y envoient leurs enfants pour qu'ils reçoivent une éducation et trouvent une bonne épouse. En plus de la célèbre université d'Altdorf, la capitale abrite également les collèges de Magie, qui enseignent les diverses spécialités de la magie impériale. Située au confluent du Reik et de la Talabec, Altdorf est l'un des centres de commerce majeurs de l'Empire, ses salles des comptables et ses marchands s'étant enrichis grâce à l'activité du port.

Derrière le chatoiement du palais impérial et la majesté de la cathédrale de Sigmar, Altdorf a aussi une face sombre. Dans le port et d'autres quartiers sévit une misère noire, là où les ouvriers et les mendiants s'échinent pour survivre tandis que le fruit de leur labeur enrichit les gras commerçants et les fonctionnaires corrompus. Beaucoup de ceux qui sont piégés ici et dans d'autres districts cherchent une échappatoire dans la drogue et l'alcool. Dans le palais fortifié des répurgateurs, les adorateurs du Chaos présumés et leurs victimes sont torturés jusqu'à ce qu'ils parlent. Trop souvent, les noirs filets de l'Ordre prennent également des innocents. Dans la rue des Mille Tavernes, derrière les lanternes de fête et les odeurs alléchantes, des conspirateurs et des cultistes (qui ne sont pas tous humains) fomentent complots et crimes, des plus banals aux plus grandioses. Pour le nouvel arrivant, Altdorf est une ville pleine d'opportunités et de dangers.

Les Citoyens d'Altdorf

Les Altdorfers sont des gens plutôt fiers. Même le plus humble des citoyens de la ville se réjouit de son appartenance à cette grande cite. Ils ne comprennent peut-être pas grand-chose aux arcanes du droit et de la vassalité qui régissent la ville, mais ça ne les empêche pas d'en parler aux étrangers. Les provinciaux sont regardés avec un peu de dédain et une certaine mesure de pitié car comment ceux-ci pourraient-ils prétendre avoir le moindre lien avec les gloires du passé. Leur trou perdu au milieu des arbres peut-il avoir une quelconque valeur historique ? Quoi que ces provinciaux puissent dire, rien ne peut se comparer à l'héritage des citoyens d'Altdorf, du plus petit au plus grand ; c'est du moins leur conviction profonde.

A l'origine, les lois sur la citoyenneté, qui datent de l'époque féodale de Sigmar, régissaient le travail que chacun devait accomplir et à quel endroit, les taxes que les citoyens devaient verser et le seigneur qu'ils devaient servir. Ces lois discutables étaient déjà compliquées à l'époque, mais elles ont évolué pour se transformer en une ahurissante ramification de règlements légaux dont la principale utilité est d'assurer l'hégémonie de la guilde des Hommes de loi. Selon l'expression bien connue qui les décrit comme « un furoncle sur le postérieur de la justice», ces lois régentent toutes sortes d'activités, y compris les personnes que les citoyens ont le droit d'épouser, quelle porte de la ville ils ont le droit d'utiliser et même le genre de chapeau qu'ils sont autorisés à porter.

La citoyenneté est habituellement héréditaire ou attribuée par une guilde, mais elle peut parfois être accordée en guise de récompense. En règle générale, pour être acceptée, une candidature doit être soutenue par un parrain et une forte somme d'argent. Le statut du postulant doit être méticuleusement examiné par les membres de la guilde des Hommes de loi puis inscrit au grand registre municipal d'Altdorf.

Il existe des statuts de citoyens à part entière, des demi-Citoyens ou des quarts de citoyens comme, par exemple, ceux des membres des troupes temporaires d'Altdorf des marchands itinérants, des vagabonds et des hors-la-loi. Certains peuvent être élevés au statut de citoyen d'honneur, d'ami de la cité ou même recevoir celui, marque d'infamie, de renégat. Les sorciers, eux, obtiennent le statut de magister une fois leur apprentissage terminé. Cette dénomination particulière signifie qu'ils sont techniquement considérés comme vassaux de leur Ordre et que chacun possède une situation plus ou moins équivalente à celle d'un baron, mais seulement dans l'enceinte de leur Collège.

En pratique, les lois sur la citoyenneté sont rarement appliquées, car elles sont une survivance d'un autre âge. Pour ce qui concerne les taxes, les percepteurs ont suffisamment de mal à collecter une taxe forfaitaire, sans parler d'essayer d'appliquer des taux différents. A moins d'acheter des biens immobiliers ou de pratiquer des opérations commerciales complexes, les citoyens ordinaires ignorent ces lois et s'en sortent grâce à leur bon sens. Ceux qui se mêlent de haute finance et autres choses semblables se bornent à payer des avocats jusqu'à obtenir les résultats escomptés.

Finances de la ville

Les impôts, un sujet cher au cœur de la plupart des Altdorfers, sont une matière tortueuse. Non seulement les marchandises sont soumises à des taxes, mais il existe des péages sur certaines portes et routes et dans une partie des docks. Les boutiques et les entreprises payent leur dîme suivant un taux fixe, tandis que les membres des guildes et les magistère sont tenus de verser des cotisations. En plus de ces taxes légales, les citoyens doivent subir les rackets, les chantages à la protection, les charlatans et les fieffés voleurs qui opèrent dans tous les recoins d'Altdorf.

Les nouveaux venus peuvent rapidement se retrouver proprement dépouillés. Il faut une bonne dose de jugeote pour survivre à la vie dans la capitale. Les gens ordinaires peuvent s'attendre à verser des contributions à l'État qui peuvent s'élever jusqu'à la moitié de leurs gains. La plupart d'entre eux versent l'équivalent d'un peu moins d'un tiers de leurs revenus, mais il existe quelques privilégiés bénéficiant d'une sorte de protection. À cause de ces lourdes charges, la plupart des gens sont prêts à se rebeller pour un oui ou pour un non. Généralement, on annonce la levée de nouvelles taxes lors des jours fériés pour éviter de perdre une journée de travail à cause des protestations du peuple.


Sources

  • Warhammer JDR Les Tours d'Altdorf