Queekish : Différence entre versions

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Le langage [[Skaven]], la version la plus abâtardie du [[Langage Sombre|langage obscur]], se nomme le queekish, est d'origine runique, mais ils parlent également le phrasé humain commun. L'alphabet Skaven contient 19 consonnes et 7 voyelles (peu usitées toutefois), l'ordre d'écriture importe peu. De plus, chaque rune a un sens générique quand elle est utilisée seule, mais représente un son quand elle est combinée avec d'autres runes. La rune la plus connue est représentée par trois barres entrecroisées, qui forme un triangle en son sein; elle représente le mot Skaven ou le son S.
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Le langage [[Skaven]], la version la plus abâtardie du [[Langage Sombre|langage obscur]], se nomme le queekish, est d'origine runique, mais ils parlent également le phrasé humain commun. C'est un langage précipité fait de couinements et de pépiements. Les dialogues entre skavens sont souvent émaillés d'une mixture de couinements et de trilles. En queekish, les mots sont courts et hachés, souvent répétés plusieurs fois d'affilée pour appuyer une affirmation. En raison de la rapidité avec laquelle on parle le queekish, les longues phrases sont souvent séparées en plusieurs fragments. Il faut associer ces morceaux de phrases les uns aux autres pour en tirer un sens cohérent, en particulier durant les dialogues prolongés.
  
 
Dans le langage parlé, les skavens ont tendance à répéter un mot sur lequel ils veulent mettre l'accent, ou à placer le COD devant le sujet et le verbe. Exemple : "Morts je les veux. Tous-tous !"
 
Dans le langage parlé, les skavens ont tendance à répéter un mot sur lequel ils veulent mettre l'accent, ou à placer le COD devant le sujet et le verbe. Exemple : "Morts je les veux. Tous-tous !"
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La forme écrite du queekish est composée de plusieurs milliers de pictogrammes, chacun représentant un mort ou un concept unique. La plupart des skavens connaissent les pictogrammes les plus importants, mais rares sont ceux qui les connaissent tous. Quand on fait de nouvelles découvertes, de nouveaux pictogrammes sont créés. Beaucoup sont si semblables qu'un œil non entraîné est incapable de les distinguer les uns des autres. Pour écrire, on se sert d'un stylet pointu ou d'une griffe. Bien des chroniques des skavens étaient conservées sur des tablettes de cire ou d'argile, mais l'utilisation de l'encre et du parchemin est de plus en plus répandue chez les [[Prophètes Gris]] et les maîtres corrupteurs.
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Les skavens sont des linguistes compétents et beaucoup apprennent les langages du [[Vieux Monde]] pour être mieux à même de communiquer avec leurs esclaves et leurs ennemis. Bien qu'ils considèrent tous les autres langages comme inférieurs au leur, ils les voient comme des outils précieux pour l'accomplissement de leurs desseins. L'habitude qu'ils ont de répéter les mots et de parler rapidement déteint sur les autres langues qu'ils apprennent. La voix des skavens est souvent aiguë, semblable à un couinement, et leur confère une personnalité quelque peu geignarde.
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L'odorat joue également un rôle important dans la communication. Les hommes-rats exsudent différentes sortes de musc selon leur état émotionnel. Bien que la sécrétion de ces muscs soit essentiellement involontaire, bien des skavens apprennent à masquer leurs émotions à leurs compagnons par la seule force de leur volonté. Seule une poignée d'habitants de la surface sont capables de faire la différence entre les différents muscs des skavens. Pour la majorité des non-skavens, les hommes-rats puent l'urine et le poil mouillé.
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Le musc le plus commun est le musc de la peur. Il est sécrété, comme son nom l'indique, quand un skaven est effrayé. Bien que la plupart des skavens soient dans un état presque permanent d'anxiété, ils ne l'exsudent que dans les circonstances les plus effroyables. Bien sûr, tout dépend de l'individu, car certains sont plus à même de faire face à leurs terreurs que d'autres; ce qui effraye un skaven particulier peut en laisser un autre indifférent.
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Le musc de la peur est un outil de survie et il permet à un skaven d'avertir ses compagnons quand se produit un événement terrible. Quand il est utilisé pour la communication entre individus, c'est presque toujours une marque de déférence, indiquant que le skaven qui l'exsude fait preuve pour une raison ou une autre d'un respect et d'une peur extraordinaires envers son chef. Toutefois, sur le champ de bataille, le musc de la peur peut semer la zizanie dans les plans les mieux préparés d'un chef de guerre. Il est arrivé que les guerriers des clans d'une unité battent en retraite jusqu'au dernier parce que le musc de la peur s'était répandu parmi eux.
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Le deuxième musc le plus répandu chez les skavens est le musc de la guerre. Le musc de la guerre se fait sentir quand une communauté skaven a atteint sa limite en matière de densité de population et de nourriture disponible. Plus âcre que le musc de la peur, il indique une escalade lente mais constante vers un état de guerre au sein d'un terrier, et imprègne l'atmosphère fétide des tunnels des skavens jusqu'à ce qu'une bataille éclate ou que la situation s'améliore. Des populations entières de skavens sont déjà entrées dans un état de fureur meurtrière à cause de cette odeur nauséabonde.
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==Source==
 
==Source==
  
Warhammer JDR Tome de la Corruption
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* Warhammer JDR 2e édition, supplément Tome de la Corruption
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* Warhammer JDR 2e édition, supplément les Fils du Rat Cornu
  
  
 
[[category:Langages]]
 
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Version actuelle datée du 6 juillet 2010 à 10:53

Le langage Skaven, la version la plus abâtardie du langage obscur, se nomme le queekish, est d'origine runique, mais ils parlent également le phrasé humain commun. C'est un langage précipité fait de couinements et de pépiements. Les dialogues entre skavens sont souvent émaillés d'une mixture de couinements et de trilles. En queekish, les mots sont courts et hachés, souvent répétés plusieurs fois d'affilée pour appuyer une affirmation. En raison de la rapidité avec laquelle on parle le queekish, les longues phrases sont souvent séparées en plusieurs fragments. Il faut associer ces morceaux de phrases les uns aux autres pour en tirer un sens cohérent, en particulier durant les dialogues prolongés.

Dans le langage parlé, les skavens ont tendance à répéter un mot sur lequel ils veulent mettre l'accent, ou à placer le COD devant le sujet et le verbe. Exemple : "Morts je les veux. Tous-tous !"

La forme écrite du queekish est composée de plusieurs milliers de pictogrammes, chacun représentant un mort ou un concept unique. La plupart des skavens connaissent les pictogrammes les plus importants, mais rares sont ceux qui les connaissent tous. Quand on fait de nouvelles découvertes, de nouveaux pictogrammes sont créés. Beaucoup sont si semblables qu'un œil non entraîné est incapable de les distinguer les uns des autres. Pour écrire, on se sert d'un stylet pointu ou d'une griffe. Bien des chroniques des skavens étaient conservées sur des tablettes de cire ou d'argile, mais l'utilisation de l'encre et du parchemin est de plus en plus répandue chez les Prophètes Gris et les maîtres corrupteurs.

Les skavens sont des linguistes compétents et beaucoup apprennent les langages du Vieux Monde pour être mieux à même de communiquer avec leurs esclaves et leurs ennemis. Bien qu'ils considèrent tous les autres langages comme inférieurs au leur, ils les voient comme des outils précieux pour l'accomplissement de leurs desseins. L'habitude qu'ils ont de répéter les mots et de parler rapidement déteint sur les autres langues qu'ils apprennent. La voix des skavens est souvent aiguë, semblable à un couinement, et leur confère une personnalité quelque peu geignarde.

L'odorat joue également un rôle important dans la communication. Les hommes-rats exsudent différentes sortes de musc selon leur état émotionnel. Bien que la sécrétion de ces muscs soit essentiellement involontaire, bien des skavens apprennent à masquer leurs émotions à leurs compagnons par la seule force de leur volonté. Seule une poignée d'habitants de la surface sont capables de faire la différence entre les différents muscs des skavens. Pour la majorité des non-skavens, les hommes-rats puent l'urine et le poil mouillé.

Le musc le plus commun est le musc de la peur. Il est sécrété, comme son nom l'indique, quand un skaven est effrayé. Bien que la plupart des skavens soient dans un état presque permanent d'anxiété, ils ne l'exsudent que dans les circonstances les plus effroyables. Bien sûr, tout dépend de l'individu, car certains sont plus à même de faire face à leurs terreurs que d'autres; ce qui effraye un skaven particulier peut en laisser un autre indifférent.

Le musc de la peur est un outil de survie et il permet à un skaven d'avertir ses compagnons quand se produit un événement terrible. Quand il est utilisé pour la communication entre individus, c'est presque toujours une marque de déférence, indiquant que le skaven qui l'exsude fait preuve pour une raison ou une autre d'un respect et d'une peur extraordinaires envers son chef. Toutefois, sur le champ de bataille, le musc de la peur peut semer la zizanie dans les plans les mieux préparés d'un chef de guerre. Il est arrivé que les guerriers des clans d'une unité battent en retraite jusqu'au dernier parce que le musc de la peur s'était répandu parmi eux.

Le deuxième musc le plus répandu chez les skavens est le musc de la guerre. Le musc de la guerre se fait sentir quand une communauté skaven a atteint sa limite en matière de densité de population et de nourriture disponible. Plus âcre que le musc de la peur, il indique une escalade lente mais constante vers un état de guerre au sein d'un terrier, et imprègne l'atmosphère fétide des tunnels des skavens jusqu'à ce qu'une bataille éclate ou que la situation s'améliore. Des populations entières de skavens sont déjà entrées dans un état de fureur meurtrière à cause de cette odeur nauséabonde.


Source

  • Warhammer JDR 2e édition, supplément Tome de la Corruption
  • Warhammer JDR 2e édition, supplément les Fils du Rat Cornu