Cité Inévitable
J'ai tourné mes pieds vers l'horizon lointain, et la ville était toujours devant moi. Une fois de plus j'ai tourné, et encore la même chose. Je n'ai plus alors eu le choix de m'approcher des portes de ville, et ses tours et murs m'ont paru indistinctement plus haut. Les portes étaient la fin de chaque route, et le désespoir a rongé mon cœur.
Pendant que je faisais une pause pour chercher un nouveau moyen de m'échapper, j'ai vu que je n'étais pas seul sur ce chemin inévitable et affreux. Entre moi et la ville se tenait un homme, sa tête baissée et ses yeux démoralisés, perdu dans une certaine contemplation profonde. Pendant que je l'observais il s'est tourné vers la ville. Ses pas étaient fermes, mais il n'est pas allé tout près de la porte. Je l'ai observé pendant qu'il me passait à côté et s'en allait loin des portes jusqu'à ce qu'il ait disparu dans les brumes lointaines. Ainsi il était possible d'éviter la ville et son obscurité, et j'ai résolu pour marcher, contre toute attente et contre la raison, vers la ville. Et lorsque j'ai fait cela, la ville s'est mise à rétrécir, puis disparut...
Extrait du Liber Malefic [1]
L’aspect de la Cité Inexorable n’est que le reflet de ses habitants, s’inspirant du dessin d’éléments de leurs propres armures ainsi que des qualités générales de leur comportement froid et destructeur. Pour son aspect élémentaire, l’inspiration est venue des guerriers du Chaos et de leurs lourdes armures plaquées ornées de pics et de cornes, aussi décorées de squelettes et de symboles du Chaos. La Cité Inexorable possède une force et une taille architecturales qui transmettent une sensation d’oppression, accentuée par des sculptures détaillées représentant divers portraits du Dieu Corbeau et l’œil omniprésent de Tzeench. En des termes architecturaux plus communs, cette cité mélange les styles Gothique et Aztèque. Avec ses sculptures en pierre imposantes, ses créneaux de métal en forme de griffes, ses visages du Dieu Corbeau et ses gravures occultes et runiques, la Cité Inexorable semble être aussi diabolique et dangereuse que ses occupants. [2]