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Warhammer - Age of Sigmar - Lexicanum β

Bordeleaux

Le commerce est l'activité vitale de la cité et il est presque entièrement basé sur les vins de la vallée de Morceaux. Les bons vins sont achetés et vendus, la piquette est achetée et bue (principalement par les marins locaux). Même les plus pauvres peuvent accéder aux stocks généreux de ce vin rouge à bon marché. C'est ainsi que l'expression "l'homme sobre de Bordeleaux" est passée dans le langage folklorique pour désigner un être aussi incroyable qu'impossible. La cité est dominée par les grandes maisons des marchands rivaux. Chacun tentant de faire mieux que son concurrent, tous tentent de bâtir les maisons les plus hautes possibles, comme de grands monuments à la gloire de leur réussite financière. Les plus grands sont presque des palais. De toutes les constructions de la cité, les deux plus grandes sont le palais du gouverneur, sur la colline de la tour et la forteresse de Bordeleaux, sur la colline des exécutions, chacune étant entourée d'immeubles plus petits, tentant de copier leur grandeur. Entre les deux collines, le pont de Bordeleaux déploie ses arches au dessus du fleuve Morceaux et marque le point limite d'accès des bateaux de mer. La rive sud, près du pont est principalement une zone de docks. C'est là que les bateaux chargent et déchargent leurs cargaisons et aussi que se tiennent nombre de ventes impromptues pendant que tout autour, un grand nombre de tavernes et d'auberges côtoient des lieux de débauche et autres sources d'attractions. Parmi les parures des marchands riches, la majesté des aristocrates et les extravagances des dandies.

Il ne reste que peu de place pour les pauvres qui forment pourtant la grande majorité de la population. Leurs taudis s'amassent dans les faubourgs au delà des deux collines, soigneusement hors de vue de la haute-ville. Les deux collines jumelles fournissent des sortes de drain et d'égout naturel si bien que la zone commerciale est relativement propre mais toutes les émanations qui ne se déversent pas dans le fleuve finissent par s'écouler dans le bidon-ville des pauvres où la maladie est virulente et où l'air souillé s'accroche aux immeubles pourrissants. Là, les hommes sont soumis à des privations qui atteignent le pire. Des enfants sont achetés et vendus sans que quiconque s'en inquiète, le meurtre est rarement remarqué et le plus fort tyrannise le plus faible dans ce royaume de la misère.

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