Constant Drachenfels

De Warhammer - Age of Sigmar - Lexicanum

Je les ai toutes vous savez. Toutes mes vieilles âmes : je les conserve toutes ainsi. Cela me permet de tromper l'ennui dans mon humble palais...

Le grand-enchanteur Constant Drachenfels mesure (dans son enveloppe charnelle actuelle), plus de 1,83 m et physiquement, c'est un homme vraiment imposant. Son visage est caché par un masque, ses mains sont protégées dans des gants souples et son corps est couvert de vêtements magnifiques. Personne n'a jamais vu sa figure et vécu assez longtemps - ou est resté assez longtemps sain d'esprit - pour en parler.

L'enchanteur est un mythe incarné. Selon la rumeur, il vit depuis une éternité. Il est vrai que, aussi loin que remonte la mémoire humaine, Constant Drachenfels a toujours occupé son château. Cette sombre silhouette hante les coins de l'histoire, elle paraît dans la lumière pour commettre quelques atrocités gratuites, comme pour rappeler à l'Humanité son existence et la crainte qu'elle doit inspirer...

Selon les standard humains, Drachenfels est le mal personnifié. Ses actions n'ont jamais laissé place à la bienveillance, à la justice ou à la noblesse, mais, d'une certaine manière, elles possèdent une dose de sincérité. Ses intrigues sont assez transparentes: en le voyant se repentir de ses péchés, tout autre que le naïf empereur Carolus aurait su voir au delà de cette feinte bonté - Drachenfels ne s'est repenti que pour pouvoir mieux abattre ses imprudents ennemis, à la confiance pathétique -. En plus de ces petites fantaisies, il a tué, estropié et rendu fou des hommes, comploté pour détruire des états et des cités de manière calculée, sous l'empire de rages terribles.

Derrière toutes ses actions malfaisantes, Drachenfels cache ses vraies motivations ténébreuses, qui ont bien peu à voir avec le mal. C'est le pragmatisme ultime: tout acte peut être envisagé et accompli s'il sert à sa survie. Constant Drachenfels a toujours été fidèle à son nom : la continuation de son existence est son but final, en faisant abstraction de toute considération morale. Le "bien" et le "mal" sont des notions dont l'humanité n'a que récemment tenu compte - lui existait à une époque où de telles peccadilles n'avaient pas encore de sens. Son expérience remontant à la nuit des temps l'a rendu arrogant et redoutable. Il a été humilié une seule fois, par Sigmar Heldenhammer. Mais même Sigmar n'a pas réussi à briser le pouvoir du Grand Enchanteur. Drachenfels est resté diminué pendant un millénaire, mais il n'a pas été anéanti. A la fin, comme il l'avait déjà fait, il prit un autre corps....[1]

Drachenfels fut défait par Oswald von Konigswald en 2477 CI [2], prince-héritier d'Ostland. Armé de sa seule épée, ce jeune prince, aux côtés d'autres personnages comme la vampire Geneviève, réussit à ôter la vie à Drachenfels en combat singulier, mais pour un temps seulement. Car Le grand-enchanteur semble éternel... [3]


Chronologie

Attention : Ce qui suit dévoile la conclusion du roman Drachenfels de Jack Yeovil
184 Premières observations connues signalant l'existence du château Drachenfels par Oskar Lefevre & Jean-Pierre Lafontaine.
1104 La pavane des lépreux. Près d'un milliers d'âmes des villes et des villages alentours sont conviés à un festin et à un bal. Les malheureux dansèrent jusqu'à perdre leurs membres sous l'effet de la lèpre.
1513 Échec d'une tentative de destruction du château par bombardement à l'aide de rochers transportés par des vouivres magiquement contrôlées.
1851 Drachenfels met à sac Parravon.
1907 Épisode du Festin Empoisonné
2477[4] /2480[5] Le prince-héritier Oswald von Konigswald d'Ostland recrute une bande d'aventuriers pour traquer et éliminer le grand-enchanteur dans sa retraite des Montagnes Grises.
2502[6]/2504-2505[7] Sous le mécénat du prince-héritier Oswald von Konigswald d'Ostland, le dramaturge Detlef Sierck se lance dans la rédaction de la pièce de théâtre Drachenfels joué au Château Drachenfels même. Drachenfels, revenu dans le monde physique par un sombre rituel, est occis lors de la première représentation de la pièce Drachenfels par Detlef Sierck, possédé par l'esprit de Sigmar lui-même. Le Grand Enchanteur n'est plus.
c. 2504/c. 2507 Le culte de Solkan envoie une expédition commandée par maître Bernarbe Scheydt aux ruines du château Drachenfels afin d'y extraire des reliques. Le prêtre de Solkan y découvre l'Animus, le masque vivant de feu Drachenfels. [8]

Notes & références

  1. Warhammer JDR supplément Le Premier Compagnon
  2. WDUK : White Dwarf britannique #140
  3. Roman : Drachenfels, de Jack Yeovil, aux éditions Bibliothèque Interdite
  4. WDUK : White Dwarf #140
  5. WFRP1 : Le Premier compagnon
  6. WDUK : White Dwarf #140
  7. WFRP1 : Le Premier compagnon
  8. Roman : Geneviève, de Jack Yeovil, aux éditions Bibliothèque Interdite. Nouvelle Grand guignol. L'histoire se déroule deux ans après Drachenfels.