Chercheurs de Vérité et de Justice

De Warhammer - Age of Sigmar - Lexicanum

La devise des Chercheurs représente ce à quoi ils aspirent tous: "Connaissance, Courage, Intégrité". Ils sont fiers de leur dévouement total à leur travail. La plupart sont totalement dévoué à leur cause, ce qui les rend insupportables pour la plupart des gens. Même si la Cour Impériale ne les reconnaît pas ouvertement, leurs finances proviennent des coffres impériaux et du bureau du Grand Théogoniste. Chacune de ces deux sources croit sincèrement en la mission de cette société. Aucune des deux ne se rend compte du zèle excessif ou de l'efficacité impitoyable dont font preuve les Chercheurs.

Les bureaux des Chercheurs sont installés dans un immeuble ordinaire et sinistre, proche du Palais Impérial d'Altdorf; son seul trait distinctif, c'est une petite plaque de cuivre portant le nom de l'organisation et sa devise. L'endroit n'est pas ouvert au public et la porte est presque toujours verrouillée. Il est très rare d'obtenir une réponse quand on frappe à la porte, car les Chercheurs du coin ont tous la clé. La plupart exercent une activité de couverture, surtout celle de simple fonctionnaire dans la bureaucratie impériale, en particulier dans le département chargé des licences de magie, car cela leur permet de contrôler les sorciers dont ils soupçonnent les tendances chaotiques.

L'ascétisme extérieur du bâtiment offre un contraste saisissant avec son intérieur douillet. Les murs sont lambrissés, les sièges confortables et il y a toujours un serviteur prêt à apporter un verre de vin de bonne qualité ou un repas délicieux composé de quatre plats. Des chambres attendent les Chercheurs venus d'autres cités. La société tente d'avoir, en permanence, un représentant dans toutes les grandes villes de l'Empire. Elle a récemment recruté de nouveaux adhérents pour les capitales des autres pays, dont l'Estalie, la Bretonnie et Kislev.

C'est dans le sous-sol, sous ces pièces raffinées, que se révèle le vrai visage des Chercheurs. C'est là que sont installées les cellules et les salles d'interrogatoire. On y trouve aussi un "tribunal", où les sorciers sont jugés par trois juges auto-désignés. Les accusés n'ont droit à aucun avocat ou témoin qui pourrait gêner la bonne marche de la justice. Le procès commence habituellement par une simple question, dans le style: "Êtes-vous ou avez-vous été un nécromant?"

Si l'approche douce que représente le procès ne permet pas d'obtenir des aveux, le sorcier est emmené dans la salle d'interrogatoire où on lui applique des méthodes plus musclées, comme tord-pouce, tisons ardents et chevalet. Quand le sorcier s'est confessé et qu'il a été reconnu "coupable", un procès de pacotille est alors organisé pour que la victime terrorisée et brisée puisse faire sa confession dans un tribunal officiel, avant d'être envoyée au bûcher. Sinon, si c'est plus opportun sur le plan politique, le sorcier disparaît simplement, ou réapparaît flottant sur le ventre sur le Reik. Les sorciers qui ont réussi à échapper à cette mascarade de justice sont extrêmement peu nombreux. Seuls les sorciers licenciés soupçonnés de nécromancie et autre sont traités ainsi. Ceux qui pratiquent dans l'illégalité sont présentés devant un tribunal classique, car ils sont toutes les chances d'y être reconnus coupables.

Le chef des Chercheurs est Detlef Johannson. C'est un homme approchant la soixantaine, les cheveux gris, le regard cruel, toujours vêtu de noir. C'est un ami très proche du Grand Théogone, qu'il a aidé plusieurs fois à retrouver plusieurs vrais (et de nombreux imaginaires) sorciers du Chaos au cours de ses trente ans de carrière. Il souffre de mégalomanie et d'une vive paranoïa. Detlef est la terreur des Collèges Impériaux de Magie, où l'on dit qu'il aurait des "pouvoirs anti-sorcellerie" ; certains murmurent qu'il est immunisé contre la magie. Ce n'est pas totalement vrai, il possède juste une très haute résistance magique, mais qui n'est pas inviolable.

De plus, ses répurgateurs et lui ont rassemblé toutes sortes d'amulettes protectrices et même quelques armes destructrices de pouvoir, y compris de nombreux appareils ordinaires mais efficaces assurant que le suspect ne peut user de magie. Parmi ceux-ci, on trouve des drogues, des menottes (qui interdisent la gestuelle), des bloque-langue, des baillons et même de petites poches pleines d'insectes irritants, dont le harcèlement constant vient à bout des concentrations les plus intenses - surtout quand l'individu concerné a été privé de sommeil, d'eau et de nourriture. L'association de ces instruments et techniques à des années d'expérience politique et d'incitation à l'émeute fait que ces gens peuvent agir sur la seule base de leurs soupçons dans une impunité presque totale.

Sources

  • Warhammer JDR Royaumes de Sorcellerie